En 2023, grâce au financements du programme Natura 2000 pour la restauration d’espaces naturels, le Parc avait pu conduire un curage partiel de l’étang qui était alors majoritairement recouvert de prêle et de glycérie. Plusieurs espaces avaient été dégagés pour favoriser la recolonisation du flûteau nageant, petite plante protégée et de plus en plus rare en France.
Pour mesurer l’effet de cette action sur cette plante, le Conservatoire des espaces naturels d’Auvergne a conduit pour le Parc l’an passé un inventaire qui a permis de faire le décompte suivant :
Cette différence est principalement due à l’apparition de nouveaux pieds là où la berge a fait l’objet des travaux d’entretien. Les stations de flûteau nageant observées en 2023 restent stables. Il faudra encore un peu de temps pour pouvoir constater si de nouveaux pieds réussissent à coloniser les placettes décapées. Ce printemps, le Parc complète ce travail en engageant plusieurs diagnostics, notamment sur la reconquête du milieu par les amphibiens et les libellules, ainsi qu’un diagnostic de prairie en amont du site.