Agriculture

2 juillet 2024

Le Parc naturel régional de l’Aubrac, un atout pour la profession agricole

Signature de la Convention Parc/Chambres d'Agri/OS Aubrac - PNR Aubrac
Signature de la Convention Parc/Chambres d'Agri/OS Aubrac - PNR Aubrac

“C’était important de redéfinir le cadre de notre collaboration” a introduit Bernard Bastide, président du Parc naturel régional de l’Aubrac avant de signer officiellement ce mardi 2 juillet une nouvelle convention de partenariat entre les 3 Chambres d’Agriculture de l’Aveyron, du Cantal et de Lozère, et l’Organisme de sélection Aubrac.

“C’est le seul Parc d’emblée associé à une race de vache ! Dès sa création, il était déjà parti sur de bonnes bases” a fait remarquer Patrick Escure, président de la Chambre d’Agriculture du Cantal. “Je fais confiance au travail des locaux, en particulier Florence Raynal qui est notre représentante dans les instances du Parc, pour bâtir ensemble des projets qui créent de la valeur, qui valorisent l’élevage”, a-t-il poursuivi.

Yves Chassany, de l’OS Aubrac a insisté en ce sens. “Nous attendons du Parc qu’il démontre les bienfaits de l’élevage sur le territoire, l’économie, le cadre de vie, les paysages, l’environnement… Nous avons un enjeu fort de renouvellement des agriculteurs, nous avons besoin d’une communication positive”.

“Cette convention a été l’occasion de préciser les attentes de la profession agricole vis-à-vis du Parc et d’optimiser notre fonctionnement technique” explique Serge Franc, agriculteur à La Terrisse et représentant de la Chambre d’Agriculture de l’Aveyron. “Un Parc n’apporte pas de contraintes pour les agriculteurs, mais une plus-value financière” a tenu à rappeler Christine Valentin, présidente de la Chambre de Lozère, avant de citer plusieurs projets portés par le Parc : l’expérimentation de lutte contre les pullulations de campagnols, le travail sur la résilience des prairies naturelles, sur l’arbre fourrager, l’abreuvement des troupeaux, l’accompagnement de filières de diversification comme la pomme de terre, le thé d’Aubrac, les tests de mise en culture de plantes sauvages comestibles, le déploiement de la marque Valeurs Parc pour les productions agricoles,… “Le Parc est l’opportunité de donner plus de moyens à la profession agricole pour travailler sur de la recherche de solutions techniques, locales, pour démultiplier les projets qui peuvent être portés” précise Olivier Guiard, directeur du Parc. “Il faut inciter les agriculteurs à répondre aux appels à projets du Parc, ils peuvent y aller sans avoir peur” a tenu à dire Patrick Escure.