Fin juin, de nouveaux piézomètres, ces sondes de mesure des hauteurs d’eau, ont été installés aux abords du lac de Saint Andéol, du lac de Born et dans la tourbière de la Vergne des Mazes. Suite aux études menées sur ces sites pour comprendre leur fonctionnement, le dispositif s’étoffe avec ces équipements qui permettent un suivi sur le long terme, notamment au vu des changements climatiques en cours.
Comment fonctionne, ou dysfonctionne, les réservoirs d’eau que constituent ces tourbières ? En période de forte pluie, combien d’eau est retenue ? En période de sécheresse, comment ces tourbières restituent-elles l’eau ?
Quels aménagements et pratiques de gestion pourraient être nécessaires pour optimiser leur fonctionnement ? Pour la mise en place de ce suivi, le Parc est accompagné par le bureau d’étude Scop Sagne, spécialisé dans la question du fonctionnement des zones humides.
Les zones humides occupent 5 % du territoire du Parc de l’Aubrac et sont un patrimoine naturel majeur pour leur diversité animale et végétale, ainsi que pour leurs services rendus. En filtrant l’eau, elles opèrent une épuration indispensable pour fournir une eau potable de qualité. Elles peuvent limiter les inondations en stockant l’eau, tout comme limiter les sécheresses en la restituant doucement. Lorsqu’elles sont en bon état, elles participent à limiter les effets du changement climatique en séquestrant efficacement le carbone atmosphérique.