Sous un soleil de plomb une trentaine de visiteurs et agriculteurs ont participé à cette journée de démonstration fin juillet à Anterrieux.
Julien Tommasinno, du Conservatoire d’Espaces naturels d’Auvergne, a présenté le fonctionnement d’une brosseuse à graines. A une hauteur choisie, la brosse tourne très vite sur elle même, en sens inverse de l’avancement de la machine, et soulève les graines qui sont projetées dans un bac. Le mélange récolté comprend beaucoup de débris de foin, de la balle pour les graminées ou des gousses d’autres espèces. Il peut ensuite être tamisé ou passé sur une table de tri vibrante. Ces graines, qui présentent une très belle diversité d’espèces, doivent être rapidement mises à sécher pendant plusieurs jours pour éviter qu’elles ne s’échauffent, et peuvent ensuite être stockées en sac.
Le public était également très intéressé par la présentation de mise en culture de plantes de montagne par Cécile Ducoulombier-Salson : arnica, thé d’Aubrac, millepertuis, calendula,… Les jeunes plants sont achetés à une pépinière lozérienne, et l’entretien se limite au désherbage. L’arrosage est très rare, seulement lors d’épisodes de forte chaleur. La récolte se concentre sur une période restreinte pour l’arnica, avec un passage de cueillette tous les deux jours. Le modèle économique de ce type d’activité est en cours d’estimation (superficie à engager, poids des récoltes, charge de travail…).