Le bien culturel des « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France », inscrit sur la Liste du Patrimoine mondial, est constitué de 71 monuments associés au pèlerinage et 7 tronçons de sentier qui illustrent les routes empruntées par les pèlerins se rendant à Compostelle. La valeur universelle exceptionnelle de ce bien lui permet de faire partie du cercle prestigieux des 1157 biens identifiés par l’Unesco dans le monde, comme le Machu Pichu, le Grand Canyon du Colorado, les pyramides de Gizeh, et dont 49 sont français : Pont du Gard, Canal du Midi, Mont-Saint-Michel…
Le territoire du Parc est directement concerné par plusieurs entités qui font partie du bien culturel des « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France » : le pont sur le Lot à Estaing, la section de sentier de Saint Côme d’Olt à Estaing et celle de Nasbinals à Saint Chély d’Aubrac ainsi que le pont dit « des pèlerins » sur la Boralde à Saint Chély d’Aubrac.
Plusieurs entités administratives assurent au côté de l’Etat la gestion du bien : le Parc a ainsi à sa charge le suivi de la section de Nasbinals à Saint Chély d’Aubrac ainsi que le pont des pèlerins. A ce titre, le Parc a conduit l’élaboration des plans de gestion en coordination avec les partenaires qui fera office de feuille de
route pour les 5 ans à venir.
Afin de valoriser le sentier de de Saint Jacques de Compostelle au-delà du linéaire classée à l’UNESCO, le Parc porte une opération collaborative avec les Communautés de communes Aubrac Carladez et Viadène et Hautes Terres de l’Aubrac. Chacun des 3 acteurs portent des actions : le Parc s’est engagé en faveur d’un objectif d’amélioration de la connaissance via l’acquisition d’un éco-compteur et sur des opérations « pierre sèche ». Ces chantiers permettront de réhabiliter des murets en pierre sèche, mais seront également le support d’actions de sensibilisation auprès des services techniques et des élus locaux. De plus, sur chacun des chantiers, une journée sera ouverte au grand public pour découvrir les principes de base de ce type de construction.
Les 2 intercommunalités participent également à l’amélioration de ce sentier de grande itinérance en portant des projets d’équipement de petits mobiliers, de ponton de franchissement, d’implantation de panneaux d’interprétation ou bien encore de réhabilitation d’un abri.