L’Aubrac est aussi reconnu pour sa richesse floristique. Plus de 1000 espèces y ont été inventoriées. Ainsi, les prairies de l’Aubrac, en plus d’être un socle pour l’élevage, pilier de l’économie locale, pourraient aussi être valorisées pour leurs plantes traditionnellement comestibles.
Le projet de valorisation des plantes sauvages ou traditionnelles dans la gastronomie doit permettre d’améliorer la connaissance et l’usage de ces plantes, tout en travaillant leur préservation et leur valorisation durable au service d’une alimentation variée, originale.
Ce projet doit également permettre de développer de nouvelles filières agricoles territorialisées en collaboration étroite entre les producteurs et les transformateurs, en particulier, les restaurateurs du territoire. Il répond à de nombreux enjeux inscrits dans la Charte du Parc de l’Aubrac et dans le Projet Alimentaire territorial, labellisé « Projet Alimentaire Territorial émergent » en mars 2021.
Il a pour objectif de diversifier l’offre, les productions en marge des productions dominantes. Au travers de ce projet, des produits, des services et des activités récréatives/informatives seront produites.
Le projet innove dans les produits et dans les procédures, impliquant l’ensemble de la chaîne de valeur : en commençant par le secteur de la restauration et des artisans alimentaires (en créant de nouveaux produits et expériences gastronomiques) jusqu’aux cueilleurs et agriculteurs à qui le projet permettra de développer une activité complémentaire sur des terres agricoles peu utilisées (terrasses, micro-parcelles…).
Le projet est réalisé en collaboration avec les lycées agricoles et hôteliers du territoire afin de sensibiliser les futurs professionnels du territoire. Dans son ensemble, il répond aux enjeux du Projet Alimentaire Territorial de diversification de l’offre, de relocalisation des productions, de sensibilisation à une alimentation locale et de qualité.