Le Parc naturel régional est maillé de sentiers de randonnée allant de la petite balade aux sentiers de grande randonnée en passant par des sentiers d’interprétation. Une offre d’hébergement et de services (transport de bagages et de personnes) s’organise autour de ces parcours.
L’Aubrac est traversé par l’une des routes vers St-Jacques de Compostelle (GR65) de Peyre en Aubrac à Estaing sur 90 km. Sur cette transversale, les sections de sentier de Nasbinals à St-Chély d’Aubrac (17 km), et de St-Côme-d’Olt à Estaing (17 km), sont inscrites sur la liste du Patrimoine mondial par l’UNESCO. C’est le cas également du pont dit « des pèlerins » sur la Boralde à Saint Chély d’Aubrac et des ponts sur le Lot à Espalion et Estaing.
Boucle emblématique de l’Aubrac, cet itinéraire de Grande Randonnée de Pays chemine principalement sur le haut plateau. Le parcours peut se dérouler de 2 à 8 jours, pouvant atteindre une longueur totale de 165 km. Il correspond à la « destination Aubrac » rêvée.
De Nasbinals à Avignon, en passant par Monastier et les Cévennes, il offre l’opportunité de traverser des lieux chargés d’histoire, de patrimoine naturel et de spiritualité sur 330 km.
Au départ du plus grand volcan d’Europe, le GR 465 est riche par la diversité des paysages et patrimoines qui le composent. De Murat à Conques, il traverse successivement les sommets auvergnats, les plateaux et estives du Carladez pour rejoindre la vallée du Lot.
Des hautes terres d’Aubrac aux garrigues languedociennes, le chemin de St Guilhem le Désert est depuis longtemps un itinéraire attractif. Chemin « roumieu » jalonné de croix depuis le Moyen-âge, antique voie de transhumance, voie commerciale de l’Antiquité, il mène à la rencontre d’un patrimoine architectural varié et de sites naturels prestigieux. Départ Aumont-Aubrac. Arrivée à St Guilhem le Désert, 300 km de bonheur à se mettre sous les semelles !
La pratique du bivouac est tolérée sous certaines conditions. Lorsque je bivouaque, je ne suis pas autorisé :
Je peux également vérifier auprès de la mairie de la commune, l’absence d’arrêté municipal interdisant la pratique du bivouac.
A la différence du camping sauvage, le bivouac se pratique à la belle étoile, ou simplement sous une tente de petite taille (sous laquelle il n’est pas possible de tenir debout) en pleine nature. Le but est de dormir une nuit, entre le coucher et le lever du soleil (environ 19h à 8h), avant de repartir à l’aventure ! Le bivouac se pratique lors de loisirs de plein air comme la randonnée. A l’inverse, le camping sauvage se pratique par des personnes en véhicule motorisé, qui s’installent plusieurs jours dans des endroits plus proches de zones urbanisées (parking, bord de route, champs…).
En bivouac, je suis respectueux de l’espace de vie ou naturel dans lequel je me trouve : je reste discret !
L’article L322-1 du code forestier interdit de “porter ou d’allumer du feu à l’intérieur et jusqu’à 200m des bois, forêts, plantations, landes et maquis”. Des arrêtés préfectoraux et municipaux peuvent strictement interdire tout feu, barbecue ou l’utilisation de réchauds dans certains départements.
J’appelle le 18 (Pompiers), le 112 (Urgences) ou le 114 si je suis une personne malentendante. Au départ du sentier, des informations de prévention des incendies sont parfois affichées, je n’hésite pas à relever les numéros de téléphone indiqués et les données de localisation.