Le Parc naturel régional de l’Aubrac est un havre de paix, de nature préservée et d’activités ressourçantes. 139 itinéraires de randonnée référencés, 2 800 km à parcourir à pied, à cheval ou à vélo,… Sans oublier sa gastronomie, ses producteurs locaux, son patrimoine bâti et ses hébergements de qualité. Cet environnement préservé impose les efforts de tous pour le maintenir ainsi.
Un Parc naturel régional est un territoire reconnu au niveau national pour ses richesses naturelles, la valeur de son patrimoine et de ses paysages. Pour le préserver, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie soutiennent cette campagne de sensibilisation.
En référence à : « Laissez-nous chanter ! » Gold, 1986.
Les animaux sauvages ont besoin de tranquillité. Être discret, se tenir à distance sont les maîtres mots pour ne pas perturber la faune qui vit dans les forêts.
En particulier pendant la période du brame du cerf !
Et surtout, profitez de l’écoute !
Pour mieux connaître les cerfs et la faune sauvage, pour écouter le brame du cerf sans perturber ni les animaux, ni les habitants des espaces ruraux, n’hésitez pas à vous rapprocher d’accompagnateurs en montagne.
En référence à : « On va s’aimer » Gilbert Montagné, 1983.
Les espaces naturels sont à partager entre tous : randonneurs, chasseurs, forestiers, agriculteurs, pêcheurs, cueilleurs de champignons, photographes,… Même si beaucoup sont des propriétés privées, en respectant les règles d’accès, en restant sur les sentiers, en refermant les barrières, en respectant les consignes de chasse,… tout le monde doit pouvoir y exercer son métier ou profiter de la nature tout simplement.
Les chasseurs ont des consignes de sécurité qu’ils respectent, ils signalent leurs zones de battue. Courtoisie et dialogue sont de mise sur les sentiers.
Randonneurs, en restant sur les sentiers, je respecte les propriétés, je préserve la quiétude des troupeaux et des animaux sauvages, je préserve la flore et les parcelles cultivées, j’évite l’érosion des sols.
En référence à : Djadja, Aya Nakamura, 2018
Les paysages de l’Aubrac sont façonnés par le pâturage des bovins qui y sont présents pendant toute la durée de la belle saison. Dans leurs estives, les troupeaux sont parfois à proximité immédiate des sentiers et donc des promeneurs.
Attention à veiller à la bonne fermeture des clôtures quand les sentiers traversent les zones pâturées. Les estives sont très grandes, quand on passe, on ne voit parfois pas le troupeau. Mais si la barrière reste ouverte, les vaches peuvent s’échapper, se perdre et divaguer sur les routes, ce qui peut être très dangereux !
En référence à : Mon fils ma bataille, Daniel Balavoine, 1980
La vache Aubrac a pour qualité d’être très maternelle, c’est-à-dire qu’elle veille de près sur son veau et gare à ceux qui s’en approchent !
La plupart des vaches Aubrac ont de magnifiques cornes. Attention, elles sont aussi de vrais dangers et causent des accidents régulièrement. Une charge, une réaction de panique ou juste un faux-mouvement peut encorner celui qui se trouve à proximité, la congénère comme l’humain. Les Parcs préconisent de garder ses distances avec les troupeaux pour sa propre sécurité, mais aussi pour ne pas troubler la tranquillité des bêtes.
Si je peux je contourne largement le troupeau, je garde mes distances. Je descends de vélo et tiens mon chien en laisse.
En référence à : Le Youki, Richard Gotainer, 1988
Fidèle compagnon, le chien accompagne promeneurs et touristes lors des balades. A proximité des troupeaux, il peut effrayer une vache qui, voulant protéger son veau, a le réflexe de charger l’agresseur, et son maître avec.
Les chiens peuvent aussi être à l’origine de dérangements pour la faune sauvage en cherchant à les débusquer, en s’introduisant dans les terriers, ou en pourchassant la faune sauvage.
En référence à : Ne me quitte pas, Jacques Brel, 1972
Quand masques, mouchoirs, mégots et autres déchets en tout genre se retrouvent dans le milieu naturel, c’est tout un écosystème qui est pénalisé : dégradation du paysage, pollution des eaux, intoxication de la faune… Le Parc de l’Aubrac en appelle au civisme de chacun pour faire changer les comportements et ne plus voir de déchets volontairement jetés dans la nature.
Je prévois un sac poubelle pour mettre mes déchets en tous genres (y compris épluchures et crottes de chiens). J’utilise les conteneurs et poubelles ou je ramène mes déchets. Gourdes, boîtes et ls couverts réutilisables sont une excellente alternative à la vaisselle en plastique. Je laisse chaque endroit aussi propre qu’à mon arrivée. Si je peux, je ramasse les déchets que je trouve.
En référence à : Ma Benz, NTM, 1998
Nos routes ne sont pas utilisées que par les voitures. Vélo de tourisme, randonneurs, pèlerins sur le chemin de Saint Jacques,… autant de raisons pour garder une allure modérée et profiter des paysages.
Le trafic routier est aussi source de graves préjudices pour la faune sauvage. Les premiers touchés sont les rapaces nocturnes, les chauves-souris et les amphibiens. Au-delà de leur action de préservation, avec par exemple l’installation de passage à faune, les Parcs recommandent tout simplement de ralentir sa vitesse pour diminuer le risque de mortalité de ces animaux.
En référence à : Laissez-moi danser, Dalida, 1979
Pour de nombreux promeneurs, la cueillette fait partie du plaisir de la balade. Encadrée par une législation souple, la cueillette peut être tolérée dans certains espaces naturels. Toutefois, de manière générale, les Parcs recommandent de ne pas prélever de flore sous toutes ses formes (bouquet de fleurs, cueillette des baies, plantes sauvages, etc…) car c’est bien souvent tout un écosystème qui trouve son équilibre par la présence de ces végétaux, dont certains peuvent d’ailleurs être protégés (même quand elles sont communes ou très fréquentes à un endroit)
Anémone pulsatile, narcisse des poètes, ligulaire de sibérie ou fritillaire pintade sont de très jolies fleurs présentes sur l’Aubrac, et protégées.
Je les admire, les photographie, les dessine. A ne prendre qu’en photo !
En référence à : Toi mon toit, Eli Medeiros, 1986
La faune sauvage subit de plein fouet la surfréquentation des milieux. La saison estivale est une période clé pour les animaux de par leur cycle de reproduction et d’élevage des jeunes. Ainsi, les Parcs recommandent de ne pas interagir avec les animaux, ou de prendre contact avec les structures spécialisées dans l’accueil et le soin à la faune sauvage en cas d’animal vu « en détresse ».
Je reste discret, je laisse l’enceinte et le drone éteints dans le sac à dos. Je reste à bonne distance de la faune sauvage. Pour l’observer, je m’équipe de jumelles, je reste loin, sans la suivre, ni la nourrir.
En référence à : Chacun sa route, Tonton David, 1994
Chemin de Saint Jacques, Tour des Monts d’Aubrac, voies vertes, sentiers d’interprétation et autres parcours maillent le territoire et s’adaptent à toutes les pratiques, familiales ou sportives. Les Parcs appellent les promeneurs à respecter le balisage de ces itinéraires.
Je reste sur les chemins balisés, j’évite l’érosion des sols, je respecte les propriétés privées, la faune, la flore et je préserve les terrains cultivés.
En référence à : Love is all, Roger Glover et Guest, 1974
Les rivières, lacs et zones humides (tourbières, prairies humides…), très nombreux sur l’Aubrac, constituent un patrimoine naturel majeur et un enjeu essentiel pour la préservation de la ressource en eau pour l’ensemble des usagers face aux effets du changement climatique. Le Parc est engagé dans de nombreuses actions de réhabilitation et de préservation de ces milieux d’exception.
En référence à : Retiens la nuit, Johnny Hallyday, 1961
L’éclairage nocturne, qu’il provienne d’une infrastructure, d’un particulier, d’une entreprise ou d’une collectivité, peut impacter la qualité du ciel étoilé et la biodiversité telle que les chauve-souris ou les insectes. Comme de très nombreux Parcs, l’Aubrac s’engage depuis 2020 pour mieux connaître et valoriser la ressource nuit. Les communes de Mur-de-Barrez, Chaudes-Aigues, Prades d’Aubrac, Marchastel, Saint Chély d’Aubrac ont été accompagnées afin de faire évoluer leurs pratiques d’éclairage en permettant de maîtriser la pollution lumineuse, en réduisant la consommation énergétique, en réduisant leur impact.
En référence à : Les restos du Cœur, Jean-Jacques Goldman, 1994
La montagne est un milieu vivant où de multiples acteurs se côtoient. Randonneurs, cyclistes, cavaliers mais aussi éleveurs, forestiers, chasseurs,…
Pour partager le milieu en harmonie, les Parcs prônent le respect et la bienveillance.
Pour la saison 2023, la Fédération des Parcs a décidé de renforcer son dispositif, avec la création de quatre nouveaux visuels dédiés au contexte actuel de réchauffement climatique, de sécheresse et d’érosion de la biodiversité, avec :
En référence à : Rien que de l’eau, Véronique Sanson, 1992
Avec plus d’1 km de cours d’eau par km², et plus de 7 % de son territoire couvert par des zones humides, l’eau est une des richesses de l’Aubrac.
Afin de préserver et gérer au mieux les milieux aquatiques et la ressource en eau pour l’alimentation en eau potable, l’abreuvement du bétail, la baignade, la pêche…, plusieurs Communautés de communes ont délégué au Parc naturel régional de l’Aubrac l’élaboration et la mise en œuvre de programmes de gestion des cours d’eau.
Une mission d’importance croissante à l’heure du réchauffement climatique, des sécheresses à répétition et de la sensibilité des conflits d’usage. À l’échelle individuelle, le Parc rappelle l’importance d’économiser cette ressource collective.
En référence à : Mangez-moi, Billy Ze Kick et les gamins en folie, 1994
Le développement de l’économie locale est une mission prioritaire pour les Parcs naturels régionaux.
Dans la Charte du Parc de l’Aubrac, le soutien à une agriculture de qualité et la valorisation des spécificités alimentaires du territoire sont des éléments structurants intégrés à sa stratégie territoriale de développement.
Dès 2018, encouragé par ses partenaires le Parc s’est progressivement engagé dans une démarche de Projet Alimentaire Territorial. Celui-ci s’appuie sur un diagnostic partagé faisant un état des lieux de la production agricole et alimentaire locale, du besoin alimentaire du bassin de vie et identifiant les atouts et contraintes socio-économiques et environnementales du territoire.
En référence à : It’s oh so quiet, Björk, 1997
Les territoires ruraux sont des territoires vivants, il est donc normal d’y entendre des bruits en tout genre : engins agricoles, animaux de la ferme, clochers… Mais aussi chants d’oiseaux et d’amphibiens. Le paysage sonore des Parcs est aussi un patrimoine à préserver.
Les nuisances sonores tels que des concerts sauvages, l’usage sans modération d’enceintes connectées individuelles, constituent une réelle gêne pour la population locale et engendre un véritable dérangement pour la faune sauvage.
En référence à : La bicyclette, Yves Montand, 1968
Mobilités actives, douces, collectives, décarbonées, covoiturage, autopartage,… Cette pelote de mots remplace désormais la simple notion de « transport », valorisant des modes de déplacement plus écologiques, plus solidaires et meilleurs pour la santé. Le Parc de l’Aubrac, en collaboration avec de multiples acteurs du territoire, travaille à développer des solutions de mobilités alternatives.